Le mois dernier, j’ai profité d’un week-end vosgien chez mes beaux-parents pour participer à un stage d’initiation à la bourrellerie (merci Wikipédia pour la définition de bourrelier : c’est celui qui « travaille la bourre et le cuir afin de réaliser des pièces d’attelage pour le travail des chevaux »).
À la base, ce stage était organisé pour les personnes passant la formation d’ATE (Accompagnateur en Tourisme Équestre), pour apprendre à effectuer des réparations élémentaires. De mon côté, je me suis inscrite en « candidate libre ».
Le stage a duré 2 jours complets, pendant lesquels nous, les 5 participants, on n’a pas beaucoup eu le temps de trainer.
Le rendez-vous était donné samedi matin à 9h30. Et François, le sellier-bourrelier, nous a tout de suite mis dans le bain. Il nous a d’abord parlé des différents types de cuirs et tannages qui existent, des outils de base que nous allions utilisés, et des techniques à connaitre.
Vers 10h30, les travaux pratiques commencent déjà ! L’exercice consiste à se faire la main sur le point sellier. C’est le point le plus solide. On doit d’abord enchainer les points, faire une ligne droite et des points réguliers, puis, on complique la chose avec un changement de côté de couture. Puis, dernier exercice, la couture d’un passant et d’une boucle. Pas simple du tout, heureusement que François est là pour nous aider et nous donner des conseils.
En début d’après-midi, après avoir fini nos exercices, François nous a demandé ce que nous souhaitions réaliser. Et moi, j’avais bien sûr réfléchi, je voulais faire un licol ! Tout le groupe s’est laissé dans le même objectif. Ça allait être un peu difficile à cause du délai, mais François allait nous donner un coup de main (ou plutôt de machine à coudre).
En effet, coudre des pièces à la main (surtout quand on est novice) n’est pas facile.
On a eu quelques parties du licol avec 3, voire 4 épaisseurs de cuir à coudre ensemble, des boucles à mettre du bon côté des montants et surtout, arriver à monter le licol dans le bon sens. Ça parait pas comme ça, mais c’est pas facile !
On a pris comme modèle un licol simple (vous savez, ceux en nylon basique). Le voir comme ça monté en entier, ça a l’air simple. Et bien heureusement qu’on l’avait sous le nez ce modèle, sinon, je crois que Volcan aurait eu un licol monté à l’envers.
Côté couture à la machine, François nous a cousu le dessus de la muserolle, (qui est doublé avec un cuir plus fin mais dont il fallait prendre soin) et l’alliance.
Je vous laisse avec les photos de mon week-end, qui parleront plus que tout mon blabla.
En tout cas, je suis vraiment super contente du résultat, le licol est magnifique ! Et il va super bien à Volcan non ?