Progresser avec son cheval

Cela fait maintenant presque 4 ans que Volcan est entré dans ma vie et je ne crois pas vous révéler un grand mystère en disant que notre relation à énormément évoluer depuis le début.

Quand on s’occupe d’un animal tous les jours (ou presque), c’est certains que notre relation change : de simple cavalière de club et cheval de club qui nous côtoyons environs 1 à 2 fois par semaine, nous sommes passés à un vrai duo, moi ayant une pensée pour lui et m’inquiétant pour son bien-être au moins 1 fois par demi-journée, et lui commençant petit à petit à (je pense) me reconnaitre à mon arrivée et comprendre qu’il avait quelqu’un d’unique pour s’occuper de lui uniquement.

Il y a aussi notre progression côté « travail » qui a changé. Quand on a son cheval, on tourne souvent autour de réflexions comme « waouh, en ce moment, on progresse de ouf » ou au contraire « ça fait des mois qu’on avance pas, j’ai même l’impression de régresser ».

Et quand on a le sentiment de ne plus progresser, il faut trouver des solutions. Voici mes quelques « astuces » qui m’aident à avancer quand je suis dans une phase un peu grise…

Prendre une pause

Dans ce cas là, je me fais une petite liste de choses à faire. Et face à une grosse tâche qui me décourage bien comme il faut, je la décompose en étapes à réaliser les unes après les autres. Psychologiquement, ça passe nettement mieux. Ça semble plus simple et ça remotive de voir qu’on arrive quand même à faire quelque chose.

En effet, plus la tâche est facile à réaliser, moins on est réticent à la faire. Ainsi, même si la chose que l’on a faite est infime, on est motivée du fait que l’on puisse tout de même réussir à faire quelque chose. Personnellement, ça marche à tous les coups.

Prendre de vrais cours

Se faire encadrer, c’est ce que je fais en premier. Pour le moment, je ne me sens pas assez mûre pour me former à 100% seule comme cavalière (genre en lisant des livres ou en suivant des cours en vidéo/audio). Et j’aime beaucoup prendre des cours aussi, ça fixe des objectifs que j’essaie d’atteindre ; lorsque je bosse seule, j’ai plus de mal à être « stricte » avec moi-même.

Faire des stages

 

Être progressif, définir des étapes intermédiaires

Depuis que j’ai mon dodu, j’essaie de fonctionner comme ça : je franchis de petites collines, et je n’essaie plus de monter l’Everest tout de suite ! Si vous avez l’impression de stagner dans votre travail avec votre cheval, fixez-vous de petits objectifs atteignables facilement et rapidement: ça vous redonnera espoir, enthousiasme, et envie de monter quand vous réalisez ces petits objectifs.

Il vous faut aussi vous fixer des objectifs plus conséquents, mais allez-y progressivement ! Décomposez-les en étapes. Pour ne pas être déçu ou vous décourager, commencez petit puis augmentez petit à petit la difficulté.

Changer de discipline

Perso, je me définis comme cavalière de « loisirs » (il n’y a rien de péjoratif là-dedans). Et qui dit « loisirs », dit un peu multi-disciplines (même si, je l’avoue, j’aime bien le CSO), donc, on s’amuse ! On teste plusieurs des 20 disciplines proposées par la FFE. J’aime bien me lancer dans de petits défis, histoire de me fixer des objectifs à moyen ou long terme. Un de mes objectifs annuels depuis ces trois dernières années, c’est de nous entrainer pour l’unique endurance sur laquelle je nous engage (d’abord une 10km, puis une 20 km l’an passé).

Et qu’est-ce que c’est chouette ! J’ai l’impression de révéler des capacités cachées de Volcan ! Ça me fait du bien au moral, et j’ai le sentiment qu’à lui aussi !

 

Ce qu’il faut retenir :

  • se fixer des objectifs simples et rapides à réaliser (voyez la colline, pas la montagne);
  • décomposer ses objectifs en étapes faciles à réaliser;
  • aller du plus simple au plus compliqué (reprendre les bases, ça peut faire du bien) ;
  • récompenser beaucoup son loulou, au moindre effort qu’il fait (et se récompenser aussi, parce que souvent, on reste pas mal dans le négatif).

Et vous, comment vous faites quand vous êtes bloqué niveau progression ?