C’est l’été si vous ne l’aviez pas remarqué, et tout le monde a chaud, et aussi soif. Y compris nos chevaux, qui ont de grands besoins. Saviez-vous qu’un cheval adulte boit en moyenne 50 litres d’eau par jour ?? Incroyable non ! Je ne me suis jamais trop posée la question de l’hydratation de Volcan jusqu’à présent, même si, en comparant sa consommation d’eau avec son voisin, je voyais bien qu’il boit moins. En rentrant de trotting ou même du pré, son voisin fonce sur son abreuvoir et boit, boit, boit. Volcan… Et bien Volcan ne doit boire que lorsque nous avons le dos tourné. On a donc commencé à lui apprendre à boire au seau (moi et mon super groom M. Chéri), pour d’une, nous assurer qu’il boive au moins avant et après le travail/sortie, et de deux, l’habituer à boire au seau, au cas où on sortirait un jour en concours ou en randonnée et donc, sans accès à un abreuvoir automatique.
Son « refus » de boire ne venant pas de l’eau (car l’eau du seau est la même que l’eau de son abreuvoir), je me suis demandée si cela ne venait pas de son abreuvoir, un peu daté, et surtout en fer. Volcan doit bouder un peu l’odeur que l’eau y prend.
En en parlant avec Elise de la boutique Équinéma, elle me confirme que je dois viser juste, et qu’elle peut me fournir un abreuvoir tout neuf, de la marque La Gée (le top), et en polyéthylène (plastique bien bien résistant), qui ne donnera aucun goût à l’eau.
Aller, c’est parti, on change l’abreuvoir de Volcan ! Enfin… M. Chéri le change. Pendant que moi, je monte M. Poney.
L’importance d’un abreuvement correct du cheval
Avant de parler mise en place du matériel, faisons un point sur l’importance d’avoir un bon apport en eau pour son cheval. Comme nous, le corps d’un cheval est constitué d’un gros pourcentage d’eau, 60% d’eau.
Il en a besoin pour réguler sa température, pendant un effort, mais également pour que son système digestif fonctionne comme il faut (Volcan m’a d’ailleurs déjà fait une colique de déshydratation…).
En règle générale (sauf maladie ou phase de la vie du cheval spécifique comme une jument gestante par exemple), la consommation d’eau journalière est d’environ 60 litres pour un cheval de 500 kg.
Le cheval va boire aussi en fonction de sa ration : si il est sur une belle herbe de Normandie, il aura tendance à boire un peu moins, car l’herbe contiendra plus d’eau qu’une ration de foins et de grains.
La consommation d’eau va aussi varier en fonction des conditions climatiques. Plus il fera chaud, plus il devra boire de l’eau. Logique non ? Attention à la température de l’eau : elle ne devra pas être trop froide, mais plutôt fraîche. Évitez de suivre la mode des gens qui proposent des blocs de glace avec des morceaux de fruits dedans à leurs chevaux. Ça risque surtout de leur déclencher une colique.
Comment mettre en place l’abreuvoir ?
D’abord, il faut démonter l’ancien abreuvoir. Le câble rouge que vous voyez, c’est le câble anti-gel chauffant, qui permet de passer des hivers (quasi) tranquilles à l’écurie (même si l’hiver dernier, avec les -10 ou -15°C qu’on a eu par moment, on a eu « chaud » pour les abreuvoirs.
Et voilà le nouveau ! Il est beau hein ? Au fond de l’abreuvoir, un truc super pratique, un bouchon de nettoyage.
Un peu de téflon autour du robinet d’arrivée d’eau, pour éviter les fuites.
Monsieur le super groom passe au montage ! L’objectif secondaire de ce montage d’abreuvoir est de ne pas perdre de visses dans la paille… Histoire vraie : un dimanche après-midi, 3 visses à bois sont tombées dans le foin… On a vidé le box. Donc cette fois-ci, on a pris des précautions.
Le fameux bouchons de nettoyage.
Ça y est, le nouvel abreuvoir est en place ! Il n’y a plus qu’à le mettre en marche. Comptez une petite heure de bricolage, le plus dur étant parfois de retirer l’ancien abreuvoir.